Le bonheur n’est réel que lorsqu’il est partagé (Tommy) HOT

Elle ne va pas bien du tout Noor, elle pleure le soir, elle mange plus. Noor c'est le genre de gamine qui fait croire que tout va bien alors qu'en réalité elle à mal. Elle sent son coeur se briser à chaque souffle, chaque respiration. Chaque souffle qui rentre dans son corps est douloureux. Mais, ce soir elle veut sortir, elle ne veut plus voir sa chambre, les posters accrochés au mur, les photos d'elle et ses amis. Non, elle veut prendre l'air, voir les étoiles dans le ciel. De toute façon, elle n'arrive pas à dormir alors autant sortir. Elle sait que Madame Paul est derrière son rideau, elle va tout commenter demain, dire qu'elle est encore partie pour voir un homme plus vieux. Mais elle s'en tape Noor, Noor, elle est en train de crever à petit feu, elle crève toutes les secondes, elle sent qu'elle va exploser. Elle attrape sa veste et sort en courant, faisant un petit doigt d'honneur à sa voisine. Elle sait que sert à rien, elle le sait et pourtant elle le fait. Elle court, elle ne marche pas, elle court. Elle court comme-ci la mort était derrière elle. Noor elle sait même pas où elle va , mais, elle y va. La cascade Voilà un endroit apaisant, surtout en pleine nuit. Personnes pour l'embêter, personne pour lui dire de rentrer. Elle hurle la gamine, elle hurle dans le vide, elle hurle devant cette eau qui coule. Elle s'arrête pour reprendre son souffle. Elle tombe à la renverse et voit un appel de Tommy. Tommy son Tommy. Elle lui envoi un SMS "Cascade". Il sait qu'elle ne dort pas, il le sait, c'est le seul à le savoir. Tommy et Noor, Noor et Tommy, c'est beau, c'est doux. Noor elle reste allongée, elle regarde les étoiles. C'est beau une étoile, c'est doux aussi. Elle entend des bruits de pas et se redresse automatiquement. Depuis cette soirée les moindres bruits lui font peur, elle se dit qu'il est revenu les hanter. Oui, elle regarde trop de films d'horreur "Tommy ?". Mains qui tremblent, bouche sèche et si la mort venait maintenant, au moins elle serait libre .

ton sommeil est agité. tu dors peu, tu dors mal, ça dépend des nuits. cette nuit, morphée semble te fuir et tu tournes encore et encore dans ton lit, passant du 'trop chaud' au 'trop froid' alors que tu es épuisé. tu soupires finalement, te redressant et traînant discrètement des pieds jusqu'à la cuisine du ranch pour boire un grand verre d'eau bien fraîche. un bâillement t'échappe alors que tu rejoins ton lit, te glissant de nouveau sous les draps. tu récupères ton téléphone portable pour constater de l'heure avancée quand tu remarques le message de noor. tu te frottes légèrement les yeux, un autre bâillement arrachant tes lèvres alors que tu te lèves pour enfiler un pantalon de jogging et un gros pull. quitte à ne pas dormir, autant rejoindre noor pour la réconforter. tu sais qu'elle est atteinte. trop atteinte par ce qu'il s'est passé, ce qu'il se passe, ce qui échappe à votre contrôle. il ne te faut que quelques minutes pour t'avancer dans la forêt jusqu'à la cascade. tu connais les lieux par cœur, pas besoin de lumière pour t'éclairer, le scintillement de la lune suffisant bien. tommy ? tu souris doucement et te diriges vers la silhouette de la jeune femme. ouai c'est moi. tu souffles en avançant prudemment, avant de t'asseoir contre noor et de la tirer dans tes bras. faut que tu dormes no' ... tu te laisses bouffer. tu murmures en fermant les yeux, posant ton front contre sa tempe, avant de poser ton regard sur la cascade face à vous. le silence nocturne vous enveloppe et tu le trouves réconfortant, alors que seul l'eau glissant entre les rochers brise le calme de la forêt. tu gardes noor dans tes bras et ton visage contre le sien. tu veux venir dormir à la maison quelques jours ? tu m'as dit que tu dormais mieux avec moi la dernière fois. tu murmures, parce que tu ne veux pas briser le moment, l'instant présent, malgré la dimension de cet instant rien qu'à vous deux. et tu pries tous les jours pour ces moments à vous, tu les savoures, parce que sans doute qu'un jour, tout le monde découvrira c'que t'as fais. ton emprise se referme un peu plus sur noor.

Si elle ferme seulement quelques secondes, elle le voyait avec son sourire. Elle revoyait son corps allongé sur le sol, le sang qui coulait doucement de sa bouche, de son nez, de ses oreilles. Noor, elle pouvait plus voir ses images, non, elle aimait les choses douces. Alors elle gardait les yeux ouverts. Elle refusait de les fermer. Et cela la bouffait, lui bouffait son énergie, mais aussi ses sourires. Elle souriait plus sauf quand quelqu'un rentrait dans la pièce, quand cette personne lui bouffait son oxygène. Noor, c'était plus la même, Noor, c'est plus Noor. Cette cascade, c'étaient les larmes qui ne pouvaient couler sur ses joues. Les bruis, le moindre petit bruit et elle n'était plus la même. Pourtant, elle savait que Tommy, son Tommy allait venir et pourtant le bruit de branche, le minuscule bruit de branche, l'avait transformer en petite brindille malmenée par le vent. Tommy arrive devant les yeux fatigués de la gamine. Elle bouge plus et se laisse allait dans les bras de Tommy. Elle se sent bien, elle lâche enfin prise. Elle sent ses yeux doucement se fermer, pas pour dormir loin de là, elle ne peut pas Tommy, elle ne peut pas fermer les yeux pour s'enfuir au pays de Morphée. Noor elle tremble, elle tremble pas à cause du froid, car le fond de l'air et doux " Je ne peux pas, j'y arrive pas. Je ...." Elle fait une pause laissant quelque instants la nature reprendre ses droits . Elle renifle et regarde les étoiles. Elle aime les étoiles, elle aime savoir que quelqu'un la regarde en haut pourtant elle croit en rien la gamine "Je vois son corps, je vois le sang". Elle n'était pas aussi forte que cela, elle n'était pas la grande gueule avec Tommy, non elle redevenait une petite gamine qui à peur du méchant loup, une proie qui va bientôt se faire bouffer. Elle pose sa tête contre celle de Tommy. La chaleur de Tommy la rassure, les mains de Tommy sur elle lui donne du courage . Putain c'est beau Noor et Tommy trop beau pour ce monde. Elle attrape sa main doucement, une douceur qu'elle ne montre jamais, une douceur qui la rend vulnérable. Sa main caresse doucement celle de Tommy "Je ne veux pas te déranger, je ne veux pas être un boulet". Elle dépose un doux baiser au coin de ses lèvres, c'est normal entre eux , c'est de toute beauté. " Tu sais de quoi j'ai envie ? J'ai envie de sauter dans cette cascade, j'ai envie de passer mon temps loin de cette ville". Elle regarde l'eau, sans la quitter des yeux. Le sommeil, elle veut dormir. Elle chuchota "C'est de ma faute !". Elle le répétait doucement elle pouvait plus s'arrêter de le dire. La mort serait si douce ce soir, il fallait qu'elle se libère.

Spoiler:

c'est dur. c'est dur à supporter pour vous tous. pour noor encore un peu plus. elle est sensible, plus qu'elle ne le laisse paraître aux autres. toi, toi, tu sais. toi tu connais la véritable noor, la belle, la douce, la sensible. tu sais qui elle est derrière cette image qu'elle reflète. tu vois à travers le miroir, elle te laisse voir à travers le miroir, surtout. je ne peux pas, j'y arrive pas. je ... chh. tu murmures doucement en l'attirant dans ton giron avec une tendresse infinie, qui n'est destinée qu'à elle et jamais personne d'autre. je vois son corps, je vois le sang. tu restes silencieux quelques instant, ton regard observant le reflet de la lune sur l'eau de la cascade, rendant l'endroit et l'instant hors du temps. et la fatigue s'est envolée, parce qu'elle s'envole toujours quand noor est prêt de toi. elle a cet effet sur toi et, pourtant, tu sais que tu en paieras le prix demain, quand tu dormiras au fond de ta salle de classe. mais tu t'en fiches, tu te passerais de dormir pendant plusieurs jours pour réconforter noor. je sais. moi aussi, je les vois. les cauchemars hantent certaines de tes nuits, prennent possession de toi et la peur s'invite dans chaque parcelle de ton corps, chaque pore, chaque cellule n'est plus qu'imbibée de cette peur qui te bouffe une nuit sur deux. tu proposes à noor de venir dormir à la maison, dans ton lit, contre toi. essayer de grappiller quelques heures de sommeil sans aucunes arrière-pensées. parce que c'est comme ça entre vous. ça l'a toujours été. je ne veux pas te déranger, je ne veux pas être un boulet. tu restes silencieux quelques instant, tu baisses les yeux sur tes doigts entremêlés à ceux de noor et tu caresses doucement la paume de sa main. bien sur que non. je ne dors pas beaucoup non plus, tu sais. tu fermes les yeux, tes doigts glissent le long de sa joue alors que ses lèvres rencontre les tiennes avec une douceur infinie, tu souris un peu et calles de nouveau ta tête contre la sienne. tu sais de quoi j'ai envie ? j'ai envie de sauter dans cette cascade, j'ai envie de passer mon temps loin de cette ville. un jour, on partira tous les deux. tu chuchotes, comme une promesse. parce que tu as beau aimer cassas, tu aimerais bien visiter un peu le pays, avant de rentrer sagement à la maison, sans doute parce que tu te seras rendu compte que ton petit village, il te manque beaucoup trop. c'est de ma faute ! une grimace déforme tes traits, tu retiens un soupir et tu glisses tendrement tes doigts dans les cheveux de noor. bien sur que non. tu souffles d'une voix douce. tu n'as rien à te reprocher no' ... il était taré. et puis c'est moi qui ai ... tu secoues la tête. c'est toi qui l'as frappé. toi et aaron. mais c'est toi qui avais les mains en sang, toi qui as sans doute donné le coup final. c'est un peu de ta faute à toi au fond. mais tu dois être fort toi. tu dois être fort pour noor.

Spoiler:

Tu ne quittes pas du regard cette eau qui coule violemment contre les rochers. Tu voudrais être se rocher, ou cette eau qui s'éclate dessus. La peur, elle est toujours avec toi, elle est dans tes veines, dans chaque muscle de ton corps. la peur de perdre Tommy, la peur de perdre Aaron. La peur que Bobbie craque, la peur qu'elle aille voir la police. Cette peur, tu la gardes pour toi. Cette peur, elle te bouffe comme les ogres dans les contes bouffant les petits enfants. Putain Noor, tu es trop douce pour ce monde en réalité même si tu te donnes un air de grande fille. Un vent frais se mit à parcourir ton dos, tu soupiras un long soupir "D'accord". Tu le chuchotas doucement te rapprochant de Tommy, tu voulais avoir sa peau contre la tienne, sentir son souffle encore plus prêt "Tu me le promets ? Un jour nous partirons ? Loin d'ici . Toi et moi ?" . Tu as envie de partir et pourtant ton coeur il est accroché à Cassas. Ouais ton putain de coeur il est encré dans cette ville . . Tu l'aimes cette ville, mais maintenant tu la regardes autrement. Cassas, c'est pourtant la ville où tu as connu Tommy et rien que pour cela, tu l'aimes cette ville. Tu caresses doucement sa main, tu ne veux jamais quitter cet endroit, ce silence, ce bonheur d'être avec lui. "Je n'aurai jamais dû boire autant pour oublier quelques choses, je ne me contrôle pas et à cause de moi, un homme est mort. Ta vie et celle d'Aaron sont foutues et Bobbie n'en parlons même pas. Fitz, je n'ai même pas de nouvelles". Tu sentis une larme doucement couler sur ta joue, une douce larme atterrissant sur la main de Tommy que tu avais serré plus fort en racontant cela. Tu levas les yeux au ciel, les étoiles c'étaient beaux et apaisant "J'ai peur, Tommy,". Tu osais enfin dire les mots qui te pesais, tu avais enfin cassé ta carapace, cette carapace de pierre. Avec Tommy tu étais toi même. Tu posas doucement ta tête sur ses jambes sentant une de ses mains dans tes cheveux. Tu étais bien, tu voulais pourtant boire pour oublier, faire la fête. Putain Noor fallait te calmer, Noor fallait que tu arrives à prendre sur toi. Sinon tu allais finir par en crever, crever comme ce pauvre type  

Spoiler:

parfois tu aurais aimé ne jamais te rendre à cette soirée, ne jamais t'énerver, ne jamais t'en prendre à cet inconnu. et pourtant, c'est arrivé. pourtant, tu t'en es pris à lui, tu l'as frappé. encore. beaucoup trop. il avait son compte, mais t'as continué. et maintenant il est crevé par ta faute. et tu t'en veux, ça te bouffe, t'as cette peur irrationnelle qu'un jour, quelqu'un, dans la rue, te pointe du doigt en s'exclamant que c'est de ta faute. t'as peur qu'on lise en toi comme on lit dans un livre ouvert et t'as peur de faire un cauchemar et de te réveiller en hurlant au beau milieu de ta salle de classe. t'as peur, t'es bouffé, crevé par cette peur. et pourtant tu l'as montre à personne, pas même à noor. parce que si t'es pas fort pour vous deux, qui le sera ? tu me le promets ? un jour nous partirons ? loin d'ici ? toi et moi ? tu hoches la tête d'abord en silence, serrant noor contre toi, profitant de sa présence et de la chaleur que dégage son corps au beau milieu de la nuit. j'te le promets. on partira. juste tous les deux. faire le tour de l'amérique. tu souffles, un sourire un peu idiot sur le visage. tu poses ton regard sur les doigts de ta meilleure amie qui caressent et jouent avec les tiens. je n'aurai jamais dû boire autant pour oublier quelques choses, je ne me contrôle pas et à cause de moi, un homme est mort. ta vie et celle d'aaron sont foutues et bobbie n'en parlons même pas. fitz, je n'ai même pas de nouvelles tu fermes les yeux quelques instants, alors que tu viens chasser les larmes sur ses joues du bout des doigts. toi aussi, t'as peur de tout ça. arrête. ce n'est pas de ta faute. il voulait juste abuser et profiter de toi. j'aurais réagi de la même manière en étant sobre, et puis, toi t'as rien, c'est aaron et moi. arrête de t'en vouloir no' toi t'y es pour rien. tu chuchotes en embrassant délicatement sa mâchoire. j'ai peur, tommy. tu la laisses s'installer sur tes cuisses et tu passes délicatement tes doigts dans ses cheveux, espérant l'apaiser un minimum. je sais. c'est normal. tu murmures dans la nuit, ton regard se posant sur la cascade, tes doigts glissant toujours entre les mèches brunes de noor, jouant avec, les entortillant autour de tes doigts. tu restes silencieux un moment, sentant ton corps se refroidir et s'engourdir. et si on rentrait au ranch ? tu souffles doucement. se glisser dans mon lit. je ne te lâcherais pas de la nuit. tu ajoutes pour la rassures, caressant avec une tendresse rare sa joue et la base de ses cheveux. tu veux qu'elle se sente bien, au moins quelques minutes dans tes bras.

Noor, tu étais pas bien, tu devenais folle et cela commençait à se voir. Des cernes creusaient ton visage, tu maigrissais beaucoup trop vite pour une jeune fille de ton âge. Noor il fallait que tu parles à quelqu'un,
que tu arrives à t'ouvrir, que tu puisses parler des sentiments qui envahissaient ton coeur, il fallait que tu arrives à dire à quelqu'un que tu n'allais vraiment pas bien, que tu n'en pouvais tout simplement plus.
Mais, tu ne pouvais pas car parler, c'était condamné tes amis "Ma valise est déjà prête". Tu fis un petit rire,tu ne savais même plus rire et voilà qu'un son similaire sortait de ta bouche.Mais c'est vrai que tu avais une valise de prête au cas-ou la police frappait à ta porte, t'étais prête à partir par la fenêtre. C'était pas de ta faute ? Si tu étais tout le temps entrain de boire et de te mettre dans des situations dangereuse. Tu regardas Tommy, mon dieu qu'il était beau dans la nuit. Tommy c'était beau, doux. Tommy c'était une partie de toi, c'était toi. Bobbie te manquais,heureusement tu avais Tommy à qui parler, à qui te confier. "Si j'avais le pouvoir de revenir dans le temps, je n'irais jamais à cette soirée, je resterais chez moi devant un bon petit film d'horreur".Mais, Noor c'était impossible, tu ne pouvais pas revenir en arrière,tu pouvais juste avant dans l'avenir et prendre sur toi. Tu te redressas doucement et essuyas tes jambes, tu le faisais des que tu te levais, c'était un tic et tu en avais pleins d'autres. Tu attrapas la main de Tommy pour marcher "Avec plaisir". Tu te collas à lui,sa chaleur te rassurais. Putain mais tu allais devenir quoi sans lui ? Tu secouas la tête, tu ne voulais pas y penser pas maintenant"Tu vas comment ?". Tu n'avais même pas encore posé la question "Sans parler de cette histoire je veux dire". T'avançais doucement regardant droit devant toi, tu sentais les étoiles t'observer, tu sentais la nuit doucement t'envelopper

avec noor, c'est beau, c'est doux, c'est silencieux. vous vous comprenez sans parler, sans vous regarder. tu sais comment elle va, tu sais qu'elle va mal. un petit soupir t'échappe et tu ris doucement quand elle annonce avoir une valise prête pour mettre les voiles à la moindre vague de problèmes qui pourraient encore s'abattre sur vous. tu reposes ton regard sur le ciel, sombre et apaisant, ponctué de petites étoiles qui semblent si lointaines et si proches à la fois. si j'avais le pouvoir de revenir dans le temps, je n'irais jamais à cette soirée, je resterais chez moi devant un bon petit film d'horreur. tu fermes les yeux quelques instants, secouant la tête. moi aussi. mais c'est comme ça. tu chuchotes simplement. c'est comme ça. c'est fait. pas de retour en arrière possible. tu retiens ton souffle quelques instants, avant qu'un frisson ne t'agite. tu lui proposes de rentrer avec toi au ranch. tu lui proposes de dormir ensemble. avec plaisir. tu te lèves rapidement, glissant ta main dans la sienne, serrant doucement cette dernière entre tes doigts. tu commences tranquillement à marcher en direction du ranch de tes parents. tout le monde dort à cette heure-ci et sans doute que ça ne perturberas personne ne voir noor demain matin. ils ont l'habitude. si bien qu'ils vous pensent en couple. ils sont bien naïf, tes parents. tu vas comment ? sans parler de cette histoire je veux dire. tu hausses un peu les épaules, continuant de marcher en silence quelques secondes. ça peut aller. tu chuchotes en secouant un peu la tête. j'suis fatigué. les cours m'énervent. tu ricanes. tu retapes ta terminale et la plupart des notions te sont toujours aussi obscures que la première fois. vous arrivez finalement au ranch et tu tires noor avec toi en direction de ta chambre. tu veux que je te passe un pull pour dormir ? tu demandes, sachant très bien que sur noor, un de tes pull aura l'effet d'une robe trop large.

Tu as peur de l'obscurité et pourtant tu t'y sens bien. Contradictoire mais tu l'étais depuis toujours et tu n'allais sans doute pas changer maintenant. Tu étais bien avec Tommy, si seulement tu pouvais avoir le pouvoir d'arrêter le temps, comme Piper dans Charmed, cette série que tu aimais tant regarder quand t'étais plus jeune. Mais, non dans la vie réelle les pouvoir n'existaient pas et encore moins dans la tienne. T'étais contente Noor, Noor t'étais contente de quoi exactement ? De voir Tommy ? De voir que cette histoire ne t'a pas éloigné de lui ? Un sourire s'affiche sur tes lèvres rosées "Oh les cours, heureusement j'ai un prof mignon".Tu lui donnas un coup de coude et continuas d'avance pour enfin arriver chez lui. Mon dieu que tu étais bien chez lui, dans ce lieu qui  respirait l'amour entre toi et lui. Tu rigolas et t'approchas de lui "Avec plaisir pour le pull". Il alla cherche le pull, tu te deshabillas sans gêne devant lui,et lui attrapas le pull des main sourire aux lèvres "Quoi tu as jamais vu une femme aussi belle que moi ?". Il fallait détendre atmosphère, ouais Noor il fallait vraiment que tu penses à autre chose, que tu oublies l'obscurité, les ombres qui planaient sur toi et le mort. Tu t'approchas doucement de lui le regardant dans les yeux, laissant tomber sur le sol les derniers vêtements qui restaient sur ton corps et cachaient certaines parties, que normalement tu n'aurais jamais montré. Un sourire coquin s'afficha sur ton visage Noor. Noor ce soir tu voulais t'offrir à Tommy au lieu de t'offrir à un inconnu, tu avais envie de donner de l'amour et quoi de mieux que de donner de l'amour à quelqu'un en qui tu avais totalement confiance ? Tu approchas doucement tes lèvres des siennes et tu les capturas, dans un doux baiser, un baiser chaleureux, un baiser qui t'avais manqués 

oh les cours, heureusement j'ai un prof mignon. tu lèves les yeux au ciel, pouffant de rire alors qu'elle te donne un coup de coude. tu l'attires contre toi, glissant ton bras autour du sien pour la garder tout contre toi. vous arrivez rapidement au ranch de tes parents et tu invites noor à te suivre jusqu'à ta chambre. tu lui proposes un pull pour dormir avec, tu sais qu'elle aime bien, quand les températures commencent à se rafraichir. avec plaisir pour le pull. tu te retournes vers ton armoire pour fouiller à la recherche d'un pull, quand tu te retournes, noor est en sous-vêtements au beau milieu de ta chambre. tu l'observes quelques secondes, lui tendant l'habit. quoi tu as jamais vu une femme aussi belle que moi ? tu te mords la lèvre. aucune femme ne sera jamais aussi belle que toi.tu souffles doucement, alors que noor se rapproche de toi, terminant de se déshabiller. ton regard glisse sur son corps que tu as déjà vu maintes fois, avant qu'elle ne t'embrasse avec douceur et tendresse. tes doigts glissent contre ses hanches, effleurant sa peau douce et légèrement fraiche de part l'atmosphère nocturne. tes mains glissent contre ses fesses avec délicatesse, la rapprochant un peu plus de toi alors que votre baiser s'intensifie. et tu dois bien avouer qu'avoir noor complètement nue contre toi en train de t'embrasser ne te laisse pas de marbre. noor ne te laisse jamais de marbre de toute manière. tu soupires doucement contre ses lèvres. tu es belle. tu murmures doucement, tes mains remontant pour saisir sa poitrine entre tes doigts.

Noor tu es bien avec Tommy, t'aimes sentir la chaleur de son corps contre le tient, sentir ses main découvrir encore ton corps. Tu aimes sentir ses lèvres parcourir chaque parcelles de ton corps. Sentir tes muscles se contracter quand tu sens les doigts de sa main gauche toucher tes seins, quand la droit caresse tes fesses. Noor tu aimerais stopper le temps, mettre pause sur ce moment et ne plus jamais remettre le contact. Tu l'embrasse lui retirant doucement les vêtements encore sur se peau. Tu le regardes dans les yeux, comme pour avoir son approbation, tu ne veux rien faire sans son accord. C'est tellement naturel entre vous, c'est beau. Tu le pousses doucement vers sont lit, Noor ce soir tu t'offres à Tommy. Ce soir c'est juste toi et lui dans cette chambre. Tu l'embrasse descendant doucement sur son torse, Noor ce soir tu vas rien regretter, car Tommy est tout pour toi. "Tu es beau". Tu le murmures, tu sais que cela ne veut rien dire, tu sais que tu n'auras aucuns comptes à lui rendre demain matin, pas besoin de partir rapidement chaussures sous les bras, honte au corps, mensonges acerbes dans la bouche. Tu goûtes chaque parcelle de son corps nu qui s'offre à toi, ce soir c'est Noor et Tommy, Tommy et Noor

c'est beau. vous deux. juste noor et toi. c'est toujours beau. vos baisers presque timides, tes doigts sur sa peau, elle qui retire tes vêtements en cherchant un approbation que tu lui offres d'un léger hochement de la tête. tu l'attires à toi quand elle te pousse sur ton lit. tu ne la quittes pas des yeux, tu veux la protéger, l'aimer le temps d'une nuit, la faire se sentir bien. même si au fond y'a ce sentiment un peu étrange, tu en fais abstraction et tu focalises ton attention sur ta meilleure amie. tu es beau. tu souris doucement et te redresses un peu pour l'embrasser, tes lèvres glissant contre les siennes, tes doigts contre son corps. tu inverses vos positions, l'invitant à s'installer au milieu du lit. tu souris et déposes un dernier baiser sur ses lèvres avant de laisser ta boucher trainer contre sa peau sensible, taquinant sa poitrine, alors que tes doigts glissent le long de ses hanches. tu embrasses son bas-ventre, lui jette un coup d'œil par réflexe. noor tu veut la protéger de ce monde. tes doigts glissent entre ses jambes et taquinent son intimité quelques secondes, avant de laisser tes lèvres suivre le même chemin. ce soir, c'est juste vous deux. de la plus belle manière qui soit.

Tu sais qu'avec Tommy, tu seras heureuse, tu sais que tu risques rien. Tommy il est toujours et il sera toujours là pour toi. T'as pas le droit de le faire souffrir, tu as pas le droit de lui faire subir des choses qu'il ne veut pas. Doucement tu te cambres au passage des doux doigts de Tommy,
ce soir tu te laisses aller, ce soir tu te laisses vibres, ce soir tu laisses tes peines,tes peurs le temps de cette soirée, doucement mais surement tu te laisses totalement submerger par le pleins d'émotions,tu soupires attrapant le drap du lit si bien fait de Tommy, tu sais que ce soir cela va être merveilleux. Ce soir c'est beau, tu oublies le reste du groupes, tu oublies Noam, tu oublies Alfie c'est juste toi et lui. Tu passes doucement tes mains dans son dos, pour sentir sa peau sous tes doigts fins, tu le griffes doucement. Tu as envie de lui comme jamais, ce soir tu as envie de lui faire plaisir, ce soir tu veux que lui aussi oublie cette histoire pendant quelques minutes