Quand une pause s'impose avec Rafael Livingston

Depuis l'ouverture officielle du Spoon, tu recherchais des employés, tu en avais déjà quelques uns mais, l'équipe restait encore insuffisante. Du coup aujourd'hui tu allais enchaîner les entretiens. En fin d'après midi. Après avoir vu plusieurs cv et personnes, tu avais bien besoin d'une pause. Tu repassais derrière le bar et te servis un café bien serré. Tu grignotaus également un des biscuits que vous mettiez sur les tasses pour accompagner toutes les boissons chaudes. Tu lisais cette fois le quotidien du jour. Le barman qui travaillait déjà ici ava't que tu ne rachète l'établissement te donna un petit coup de coude pour te faire lever la tête. Ce que tu fis et aperçu l'un des clients avec qui tu avais pris l'habitude de discuter. Rafael, tu ne savais pas grand chose de lui mais sa compagnie t'étais agréable. Et puis vos discussions étaient parfois bien agitées, ce qui n'était pas pour déplaire. Tu souriais et allais vers lui, ta tasse de café à la main. " Salut mon grand, comment vas-tu aujourd'hui ? Je te sers un café ?"  Tu souriais, voyant ici une bonne raison de prendre un peu de temps.

Tu remarquais aussitôt qu'un soucis le troublait, c'était sans doute l'une des rares fois si ce n'est la première que tu voyais Rafael avec une mine exaspérée. Il te demanda plutôt un double café et s'excusait rapidement pour sa tenue, ce qui te fit sourire. "Je te sers ça. T'en fais pas je peux comprendre. L'autre jour deux jeunes ont failli se battre pour une nana. Tu veux en parler ?" Tout en préparant le double expresso de Rafael tu étais prête à tendre l'oreille. Avec deux frères tu ne manquais pas de conseils en tous genres. Et puis tu ne forçais pas non plus aux confessions. Il restait libre de se confier ou non. Tu posa la tasse sur une soucoupe avec un sucre et un biscuit avant de lui poser devant. "Voilà pour toi."

Rafael te lança une petite phrase qui te fis aussi rire. Tu lui laissais le temps de te raconter ce que Davia avait fait, tu savais que la petite avait la sale manie de se mettre dans les problèmes, un peu comme toi à son âge. Mais, quand tu l'entendis te dire qu'il pensait qu'elle avait quelqu'un ton sourire s'agrandissais. '' Si ça peut te rassurer quand elle est ici, ta fille est comme à son habitude. Tu devrais peut être tenter une discussion en souplesse avec elle.'' Heureusement qu'elle n'avait pas deux grand frères hyper protecteur et qui aimaient jouer de sales tours. Quand il répliquait qu'il venait t'embêter à jouer les mères poules, tu ne pu t'empêcher de sourire, trouvant la situation au final normal et attendrissante. Quel père ne s' inquièterait pas pour sa fille adolescente ? '' Arrête de dire n'importe quoi. Tu ne m'embête pas. Et je te rappelle que j'ai deux frères qui m'ont bien fliqué quand j'avais son âge. Alors être un papa poule c'est normal. Surtout avec le boulot que tu fais, tu en vois des choses. Alors desstresse sinon tu va te faire des cheveux blancs. '' Ajoutais-tu en lui faisais un clin d'œil.