On est pas au starbuck ! Mon prénom est inscrit correctement ... [Erin & Lloyd]

Le réveil sonne. Enfoiré de réveil … Pourquoi je persiste à en mettre un sans avoir la moindre obligation de me lever ? Je dois être un peu maso. Je me retourne dans mon lit laissant mon bras s’abattre mollement sur le dit réveil qui n'a rien demander. C'est d'ailleurs un échec. Le réveil tombe et je me fais mal au bras. Je grogne. Je dois vraiment ouvrir les yeux ? Je soupire. Je suis une vraie larve. Il doit être à peine huit heure. Je me suis couché il y a à peine quatre heure. Pourquoi je m'inflige ça ? Mon bras repart en quête du réveil au sol. Lui qui sonne toujours. A tâtons je finis par l'atteindre. Je décide alors de tirer d'un coup sec dessus. Il s'éteint. Victoire ! Sauf que … J'entrouvre les yeux. « Victoire par K.O. » Je soupire une nouvelle fois. Dans ma main il y a bien le réveil. Mais au lieu que ce soit la prise qui ai sauté du mur comme prévu, c'est le fil qui s'est décroché de mon réveil . Je suis un authentique boulet. Bon le point positif c'est qu'il m’embêtera plus celui là.

Après avoir balancer le cadavre de mon réveil un peu plus loin et de longue minutes pour émerger, je me dirige vers la douche, me débarrassant du peu de vêtements que je portais pour dormir. J'entre sous ma douche à l'italienne et tapote sur l’écran tactile pour mettre une musique. C'est beau la technologie, je peux choisir directement sous la flotte quelle chanson j'ai envie de massacrer. Après trois chansons digne de faire passer un ouragan sur la ville, je sors trempé et nu de la douche pour attraper ma serviette chaude. J'aime ce petit confort de luxe. Enfin de luxe, tout est relatif en comparaison à ce que j'ai connus. Mais je n'ai pas de quoi me plaindre non plus. Même si je le fais. Très régulièrement. Me plaindre, je veux dire.

J'enfile les premiers vêtements qui traîne dans mon armoire sans même me soucier de si ils sont assortis. Autant vous dire mon état ! Je traîne les pattes jusqu'à l'ascenseur avant de voir qu'il y a un petit papier noter EN PANNE dessus. Je soupire. Le monde veut me tuer ce matin. Je fais, alors, l’immense effort de descendre l'étage qui me sépare du rez de chaussée et passe la porte du bâtiment ancien où est caché mon appartement. Heureusement pour moi, je n'ai que quelques mètres à faire avant d'atteindre le lieu que je désire. Je passe la porte, en verre, une petit cloche retenti. C'est tellement cliché. Du coup je m'y sens comme chez moi. Je m'approche alors du comptoirs. « Bonjour, un café noir très allongé avec beaucoup de crème et deux sucre s'il vous plait » J'ai l'impression que mes yeux sont encore collés de la nuit. Je sors mon portable. Il est temps de me reconnecter au monde.