Sujet évent n°3 : le sale coup

Vous avez aussi prêté main-forte pour que la fête se passe du mieux possible. Vous êtes donc volontaires pour la préparation de la salle du bal, et c'est aussi faire beaucoup d'aller-retour vers la réserve et tous ses accessoires. C'est alors que vous faites le compte rendu de votre liste, voir, si rien ne manque dans le réserve, que des imbéciles, vous y enferment, vous bloquant donc dedans et donc dans la construction du stand. Vous êtes agacés, mais vous n'avez pas le choix que d'attendre ou de trouver une solution.

Veillez à ne pas faire de gros pavés, essayez de faire rapide pour que le sujet soit fluide et que tous le monde puisse répondre rapidement. Si l'un d'entre vous ne répond pas suffisamment vite et fait couler le sujet, merci de prévenir un admin. Sujet ouvert jusqu'au 2 novembre, n'hésitez pas à nous avertir quand le sujet sera fini. Vous pouvez faire la finalité que vous souhaitez avec ce sujet.

Le PNJ interviendra peut-être dans le RP.

Membres inscrits au sujet : @Alfie Messer, @Nina Donovan.

Nina ne rechigne jamais à donner un coup de main. Au contraire, si la demoiselle peut être utile cela lui fait plaisir. Aujourd'hui, elle avait accepté de rendre service pour préparer la salle de bal avec Alfie, son cousin. C'était l'occasion de passer un peu de temps ensemble après toutes ces années d'absence. Cela faisait maintenant plusieurs heures qu'ils s'attelaient à la décoration de l'immense pièce, et alors qu'ils étaient sur le point de terminer, Nina remarqua quelque chose. « On a oublié d'installer le squelette à l'entrée, tu peux venir m'aider Al ? » Les deux jeunes se rendent dans la réserve qu'ils connaissent désormais par cœur et trouvent rapidement l'objet voulu. « Bordel, ce truc pèse une tonne. » souffla-t-elle en le transportant jusqu'à la porte, toujours avec l'aide de son cousin. En déposant le squelette, Nina en profita pour tirer sur sa robe qui était décidément beaucoup trop courte et se dirigea vers la porte pour rejoindre la salle de réception. « Alfiie. » s'inquiéta Nina. Le jeune homme, lui, était derrière elle en train de s'amuser avec le squelette, n'écoutant rien de ce que sa cousine pouvait dire.  « Bon sang, Alfie ! On est enfermés. » dit-elle en frappant dans la porte pour qu'on vienne les sortir de là.

Halloween était une de ses fêtes préférés. Il ne savait pas trop pourquoi, mais ça a toujours été un moment spécial pour lui. Il appréciait l'ambiance etc. Puis à Cassas c'était toujours fêté magnifiquement bien, comme aujourd’hui. Puis tout le monde mettait la main à la pâte, c'était d'ailleurs une des premières fois où il aidait réellement à la mise en place de la fête. Il était en charge d'aider pour préparer la salle de bal avec Nina. Le fait de faire ça avec elle le réjouissait, ça lui rappelait des souvenirs de eux petits en train de se préparer pour aller chercher des bonbons dans le quartier. Puis cela faisait longtemps qu'ils n'avaient pas trop parlés alors c'était toujours une bonne occasion. Il était dans un de ses bons jours où il ne se plaignait pas trop, préférant se concentrer sur la fête.

Il ne pensait pas que préparer tout ça allait être aussi long et allait demander autant d'effort. Ils n'arrêtaient pas d'aller chercher des décorations, de faire des allers retours. De bouger des trucs toutes les cinq minutes. Surtout qu'il avait déjà son "costume" sur lui. Comment vous dire que les lentilles de couleurs étaient sympas et faisaient son petit effet, mais ce n'était pas très pratique pour voir. Surtout que généralement il se reporte sur sa vue quand sa seule oreille valide lui fait défaut. Là c'était un peu compliqué, mais il ne disait rien pour faire bonne figure. Il avait l'impression que ça ne se finissait jamais. C'est donc avec joie qu'il alla aider Nina a porter le dernier squelette de la réserve pour le mettre à l'entrée.

Ce truc pesait une tonne. Mais c'était assez drôle, il n'arrêtait pas d’embêter Nina, prenant le bras du squelette pour lui mettre dans les cheveux comme s'il la touchait. « Alfiie. » Il patientait qu'elle ouvre la porte en portant le truc par la taille comme s'il enlaçait le squelette. Il avait un sourire amusé aux lèvres qui retomba bien vite aux paroles de sa cousine. « Bon sang, Alfie ! On est enfermés. » Il lacha bien vite le squelette par terre, ne s'inquiétant pas s'il se cassait ou pas. Les sourcils froncés il se dirigea vers la porte, à ses côtés. « Comment ça on est enfermés ?! » Il essaya de lui même d'ouvrir la porte comme si elle allait céder juste parce que lui essayait. Rien. « Putain.. t'as ton portable sur toi ? » Il y avait d'autres personnes qui préparaient la fête, ils pourraient essayer d'en appeler un pour leur ouvrir la porte.


déguisement (easy héhé)

Si jusque là, Alfie avait l'air de passer du bon temps, il ne tarda pas à changer d'expression lorsque sa cousine lui annonça la blague dont ils étaient les victimes. Une sacrée mauvaise blague. L'air suspect, Alfie s'approcha et essaya à son tour d'ouvrir la porte. En vain. Ils étaient définitivement bloqués dans ce cagibi qui servait de réserve. Après plusieurs tentatives, Alfie se tourna vers Nina pour lui demander si elle était en possession de son téléphone. La demoiselle posa alors ses mains sur ses hanches et leva les yeux au ciel. « Tu crois sincèrement que j'ai mon portable sur moi ? Regarde deux secondes cette foutue tenue, on dirait que je l'ai volée à une gamine de dix ans. Il n'y a plus de place pour y mettre autre chose! » Nina tira à nouveau sur sa robe pour couvrir davantage ses cuisses à moitié nues. Elle savait pertinemment qu'elle n'aurait jamais dû écouter les conseils du vendeur. Cette tenue était beaucoup trop petite pour Nina et lui, il n'était qu'un pervers de plus. «Tu m'as dit que tu étais mécano, c'est ça ? Tu dois bien pouvoir bidouiller quelque chose, non ? » C'était une réflexion stupide que de croire qu'un mécanicien avait forcément des connaissances en serrurerie, mais elle était si désespérée et en colère à cet instant, que son cerveau enchaînait bêtise sur bêtise. La jolie souffla et s'adossa au mur juste à côté de la porte. Les bras croisés sur sa poitrine, Nina ferma les yeux afin d'apaiser cette colère qui montait progressivement en elle. Ils ne finiraient jamais la décoration de la salle de réception et de surcroît, ils louperaient le bal. Ce bal où ils avaient investit tout leur temps et tout leur cœurs.  

Pourquoi si une bonne journée devait continuer comme ça ? Il était tellement content et excité de la soirée qui allait se déroulé. Il avait enfin un truc pour le motiver, même si ce n'était qu'une seule journée et voilà qu'il se retrouvait coincé dans la salle de réserve.  Heureusement qu'aucun d'entre eux n'était claustrophobe, mais ça ne voulait pas dire qu'il ne pouvait pas sentir la panique et la colère monter en lui. Il fallait qu'ils trouvent une solution et au plus vite si c'était possible. « Tu crois sincèrement que j'ai mon portable sur moi ? Regarde deux secondes cette foutue tenue, on dirait que je l'ai volée à une gamine de dix ans. Il n'y a plus de place pour y mettre autre chose! » Il baissa le regard vers la tenue de sa cousine et c'est vrai que ce n'était pas vraiment une tenu très appropriée pour y mettre un portable et lui évidemment l'avait laissé dans son sac qui était dans l'autre salle. Il espérait un instant que personne n'avait osé voler son sac par la même occasion. Il soupira une insulte dans le vide. «Tu m'as dit que tu étais mécano, c'est ça ? Tu dois bien pouvoir bidouiller quelque chose, non ? » Alfie se retourna vers sa cousine, un air blasé sur le visage et un sourcil levé. Il ne voulait vraiment pas s'énerver contre elle et retourner sa colère contre elle, mais on ne pouvait pas dire que ce soit très utile pour eux maintenant ce genre de remarque. « Nina.. c'est comme si je te demandais si tu savais peindre un tableau. Rien à voir. » Même si à ce moment là, il aurait aimé que ce soit la même chose, il ne savait pas du tout comment ouvrir une serrure. Il essaya encore une fois de forcer sur la poignée, mais en vain. Il regarda sa cousine se poser contre le mur à côté de lui, essayant visiblement de se calmer. Mais lui il bouillonnait de plus en plus, la patience commençait à partie bien vite. D'un geste impulsif, il frappa la porte de son poing. « OH OUVREZ NOUS ! » Il ne savait pas si c'était un défaut de porte, mais bizarrement il en doutait fortement. Il continua de frapper de la porte de sa main, espérant que quelqu'un ne l'entende.