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 drugs and candy. (iker&&wanda)

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MessageSujet: drugs and candy. (iker&&wanda)    drugs and candy. (iker&&wanda)  EmptyLun 2 Oct - 22:20

the sweetness of you on my tongue, i breathed you in you filled my lungs. a bitter taste, surrender waste, another weakness. you and me are like drugs and candy,
take one down for the young and easy. you get me out of my head, i fill this space in you bed, high on a beat of a breakdown. cause you and me are like drugs and candy.(@drugs and candy - all time low // beerus)
drugs and candy
☆ iker & wanda ☆

Elle était là, assise derrière cette table remuant la paille dans son verre de soda. Perdue dans ses pensées elle était bien loin de la réalité, n'écoutant même pas la voix qui semblait si lointaine car elle ne retenait absolument pas son attention. Son menton posé sur son autre main, la demoiselle rêvait, de tout et n'importe quoi, laissant son esprit vagabonder et lui permettre de s'échapper de cette réalité déchirante dans laquelle elle était enfermée. Pourtant, cette petite rêverie ne tarderait pas à prendre fin, lorsqu'une voix familière s'haussait en face d'elle. « Wanda ! »  Elle sursaute, quittant ce point invisible du regard pour finalement se retourner vers le brun en face d'elle. Elle balaye la tête de gauche à droite, se sentant légèrement coupable avant de redresser le regard. « Désolé. » déclare-t-elle en guise d'excuse. Il voyait que ça lui faisait presque du mal d'atterrir, de se souvenir qu'en finalité ses rêveries profondes n'étaient que manifestation de son subconscient. « Tu disais ? » renchérit-elle, comme désireuse de se faire pardonner. Il grimace légèrement, avant d'enfiler sa veste, faisant froncer les sourcils à la brunette. « Je vais devoir aller travailler. » Un air triste passe sur le visage de la brunette, et ça ne manque pas à l'aînée de Stein. « Pourquoi tu m'as traîné ici ?! » demande-t-elle se braquant immédiatement. « Wanda, calmes toi. » « Non ! » immédiatement, la brunette recule, décidée soudainement à rentrer. Mais lui, se lève et bloque le fauteuil, empêchant à la demoiselle de reculer. « Toi, tu restes là. » De nouveau, un air triste traverse son visage et il pose ses mains sur les épaules de la cadette. « Restes là. Rien ne pourra t'arriver. » Le brun sourit de manière rassurante à la demoiselle tandis qu'elle semble tout, sauf rassurée. « J'peux pas ... » « Bien sûr que si. La seule personne qui pense que tous le monde te regarde, c'est toi. » Elle supplie presque son frère de pas la laisser seule. Finalement, il sort un trousseau de clé, et la brunette reconnaît bien rapidement le porte clé. « Rends moi ça ! » tente-t-elle de le récupérer tandis qu'il lève le bras empêchant la demoiselle de pouvoir l'attraper. « Je termine à minuit trente, et je reste dans le salon. Je t'interdis de rentrer avant. Sociabilise toi un peu, ça te fera pas de mal. » Il passe une main dans la chevelure de sa sœur, mettant ses cheveux en boucle et finalement, il commence à partir. « A plus tard miss ! » et le voilà passant le pas de la porte. Elle n'arrive pas à croire que son propre frère lui ait fait un coup pareil, lui proposant d'aller boire un verre pour finalement l'abandonner à son propre sort. Se sociabiliser. Si elle était d'ordinaire très sociable, depuis qu'elle avait quitté Moscou tout était bien différent. Lui, il lui fait coucou à travers la vitre, et la brunette elle lève son majeur en sa direction. Puis la voilà, seule, avec son verre de coca en soupirant légèrement. Sociabiliser. Non, définitivement, elle ne pouvait pas.

Son idée à la con n'avait pas marché. Une heure qu'elle était là, à jouer avec les glaçons des verres qu'elle commandait. Elle avait l'air pathétique, littéralement. Vingt et une heure était passé et si tous le monde semblait s'amuser, d'une humeur particulièrement joviale, certain dansant sur la piste de danse, d'autres riant à gorge déployés, elle, elle était là. Quelqu'un lui avait même demandé d'emprunter la chaise en face d'elle pour finalement se retourner et discuter avec la personne de la table d'en face. Conclusion ? Elle était seule. Elle les enviait, en un sens. Du haut de ses vingt huit ans, son innocence était brisée. Wanda, elle se retrouvait seule, sans repère, sans personne, sans plus rien à quoi se raccrocher. La danse avait toujours été son point d'ancrage. Dans les moments douloureux, elle dansait, au point de se briser les ongles de pieds, elle enchaînaient les mouvements sur les ballets les plus célèbres. Elle avait toujours réussi à s'en sortir grâce à ça, et aujourd'hui, elle n'avait plus rien. Sirotant les dernières gorgées de son coca bruyamment la belle s'apprêtait à enfin quitter ce bar dans lequel elle commençait sincèrement à trouver le temps long. Quoi faire ? Elle l'ignorait. Peut-être se calerait-elle dans un restaurant, en tête à tête avec elle même et son livre. Et peut-être qu'une séance de cinéma après pourrait rendre le tout encore plus intéressant ? Elle serait rester dehors sans pour autant devoir être nécessairement confronté à l'atrocité de sa situation, sans avoir à se rappeler, sans arrêt qu'elle avait tout perdu. Elle débloque les freins, prête à enfin reculer pour dégager d'ici. Et alors qu'elle fait glisser une de ses mèches de cheveux derrière son oreille, son regard se perd au niveau de la porte d'entrée. Et là, elle est incapable de faire un autre mouvement, captivée par l'image qui s'offre à elle. Rien de spécial, en soit. Mais juste l'être qui actuellement, outre son frère, représente réellement quelque chose pour elle.
Suite à son accident, Wanda s'est rendu compte de la triste réalité des choses, des gens qui s'intéressaient à elle par intérêt, car la miss était sur le point de devenir la Reine du ballet de Moscou. Mais là, il n'en était rien. C'était pas bien, en un sens. Pas normal. Il s'occupait d'elle, l'aidait à pouvoir espérer un jour, retrouver l'usage de ses jambes, mais c'est tout. Puis elle l'avait remarqué, cet anneau autour de son annulaire, brûlant ainsi toute éventualité que le ressenti qu'elle avait pouvait être réciproque. Il l'a rend toute chose, et pourtant, elle ne connaît rien de lui. Lui non plus, en connaît pas tant que ça. Ils sont encore deux étrangers, patiente et médecin, avec des destins qui, d'ordinaire, ne font que se rapprocher, mais qui ne devrait jamais se croiser. C'était comme ça, la logique des choses. Et elle, pauvre petite sotte il avait fallu qu'elle s'accroche à lui. Qu'elle craque pour son sourire et son teint légèrement mat, qu'elle se mette à attendre ces consultations au point de compter les heures les unes après les autres qui la séparaient de lui. En un sens, elle retrouvait presque le sourire avec lui. Il lui faisait oublier l'enfer dans lequel elle était condamné, il lui redonnait cet espoir qu'elle pensait avoir perdu – qui était perdu, puisque la danse ne serait plus jamais dans ses capacités.
A croire que son regard s'était fait trop insistant – c'était pas de sa faute. Il la captivait, elle savait qu'elle pouvait passer des heures à l'observer. Parce qu'elle le vit, tourner la tête en sa direction. Instinctivement, la brunette baisse la tête, attrapant la carte de boisson devant elle. En éternelle peu douée, la voici se retrouvant avec la carte à l'envers, mais ça, elle ne s'en rend pas compte. Car derrière ces quelques mèches qui tombent devant son visage, elle en profite pour redresser le regard vers lui, espérant, en un sens, qu'il serait celui qui viendrait la saluer. Car elle, elle n'oserait pas. Elle, qui avait perdu toute sa confiance en elle, elle qui se sentait prisonnière de son corps. Elle qui n'avait jamais été très douée avec le sexe opposé, elle qui s'emballait directement qui était même légèrement naïve. Elle l'appréciait beaucoup trop, mais par principe, elle resterait en retrait. Par principe, par respect envers elle même – ou plutôt par manque d'estime – elle préférait rester là, cacher de manière pathétique derrière cette carte qui lui servait de cachette, cachette pathétique au passage, dû au fait qu'en finalité, elle tentait juste de trouver un prétexte pour ne pas garder ses yeux sur lui. Alors qu'en réalité, elle ne pouvait détacher ce regard de celui-ci, totalement omnibulé par ce gars qui en l'espace de trois mois, l'avait rendu totalement dingue.
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MessageSujet: Re: drugs and candy. (iker&&wanda)    drugs and candy. (iker&&wanda)  EmptyMar 3 Oct - 2:02

ça ne devait pas être toute une affaire. mais comme souvent, après chaque visite, elle finissait par ne plus parler. à flouter. parasiter chaque mot qu’il avait le malheur de lui adresser. pourquoi il s’entêtait, iker, dans le fond? pourquoi il faisait comme elle voulait. pourquoi il supportait de recevoir tout cassas chez lui pour ses beaux yeux. pourquoi il essayait de lui prendre la main qu’elle éloignait. c’était toujours, une putain de torture. de lui dire tout ce qu’il gardait durant des semaines pour se faire traiter de lâche sur le chemin du retour. dans une ambiance de mort, seulement baignée par les phares des voitures à sa gauche. il mettait la radio iker, pour ne pas l’entendre. ne pas parler. bien trop souvent, il dormait sur le fauteuil sans dire un mot. et ça lui faisait un mal de chien, il le savait. mais impossible de se tirer de cette cage. il l’avait aimé iker.
et sûrement qu’il l’aimait encore pour supporter la situation aussi bien. en apparence. parce qu’il y croit, dur comme fer, que ‘pour toujours’ ça veut dire ce que ça veut dire. que c’est un salut sans au revoir. alors il s’accroche, iker, plus à son mariage qu’à sa femme.
arrêt déterminé par le feu à trois couleurs devant lui. « j’sais pas si j’ai la force de supporter ça encore longtemps. » il fronce les sourcils, pris au dépourvu iker. ignore le feu qui passe au vert, cale. « supporter quoi au juste? merde. t’as pas le droit d’me dire ça. » il donne un coup dans le volant. redémarre sous les klaxons. il serre les dents, iker, pour ne pas surenchérir. pour ne pas cracher des vérités qu’il pourrait regretter ensuite. « tu me fatigues. je suis fatiguée iker. tu peux comprendre ça? tu me pousses à bout. tu fais chier. j’en ai marre. marre que tu diriges ma vie. marre de simplement acquiescer en souriant. marre d’être la méchante de l’histoire. marre d’entendre que tu es le seul à tenir à ce mariage. que tu t’en plaignes à mes parents, comme si je me contentais de la situation. j’arrive plus, ok? j’te supporte plus. » il lui lance un regard, grave. dépité plutôt qu’un majeur rageur qui lui fait furieusement envie. elle, elle s’allume une clope alors qu’il lui ouvre la fenêtre par automatisme. elle ne le pense pas. c’est ce qu’il s’entête à penser. « tu veux savoir c’est quoi ton problème? c’est que tu veux pas aller de l’avant, tu veux qu’on soit désolé pour toi. parce que t’es pas capable d’avoir ce foutu bébé. comme toutes ces connes avec qui tu fais du yoga deux fois par semaine. » elle lui donne des coups, de rage, alors qu’il se gare devant la maison. elle claque la porte. et les noms d’oiseaux fusent alors qu’il ferme le carreau pour ne plus l’entendre.
conneries.
il repart, évidemment, aussi vite. il ne se fait pas prier iker pour redémarrer. il ne refait pas la même route en sens inverse pour comprendre là où ça a merdé: il le sait très bien. et ça l’attriste plus que ça ne l’énerve. il pique une clope de son paquet. il sait qu’il ne devrait pas, mais comme d’habitude, elle réussit à niquer son weekend tout entier. parce qu’il n’a qu’elle. quelques amis qu’ils partagent tous les deux. il n’y a jamais de filet, en bas, pour le funambule qu’il est. alors il s’étale, à chaque fois. il se traîne jusqu’à la bouteille de jet27. et à chaque fois, il revient, en piteux état. jaloux, mauvais, aigri. et ça dégénère un peu plus. comme si ça ne suffisait pas.
le parking, plein, l’oblige à trouver refuge en face du sex shop. et ça lui prend facilement cinq minutes de plus pour s'enorgueillir du verre de trop.
c’est ce qu’il pense, du moins, avant de passer la porte. ça lui donne rapidement un sentiment de toute-puissance, de liberté iker. jusqu’à ce qu’il croise ces prunelles si familières. ça lui file un hoquet de terreur. parce que c’est tout sauf bien choisi comme moment. mais qu’il est trop tard pour faire semblant de rien. de ne pas la voir, assise, désespérément seule. ça lui saute aux yeux comme un trompe-l’oeil. et il ne voit même pas, non, la spécificité de sa lecture. pantois, figé qu’il est.
parce que c’est pas le bon moment pour outrepasser ses relations. avec sa patiente encore moins. ça ne se fait pas. même s’il en crève d’envie, secrètement. même s’il veut plus. il y a beaucoup trop d’échelles sous lesquelles il devrait passer pour y parvenir. parvenir à lui décrocher un sourire. parvenir à la faire marcher de nouveau. à la sortir de ce maudit fauteuil. et ça le rend dingue, de la voir seule dans un lieu pareil. lui célibataire, il l’aurait abordé au bout de cinq minutes à peine. au risque de passer pour un pauvre type. peut-être ce qu’il est.
iker, il ne lui faut pas plus d’une minute pour comprendre qu’elle n’attend personne. ou du moins, qu’elle n’attend pas son rencard de la soirée. il ne lui faut pas plus de temps pour chiper une chaise à l’une des autres tables voisines. parce qu'il est trop torturé pour la soirée. pour réfléchir avec bon sens iker. alors il y va, le plus naturellement du monde: il bloque ses poignets. se penche au-dessus de sa carte pour lui offrir un sourire amusé. « c’est à l’envers. »
à croire qu’elle est pas non plus dans son assiette. l’air de rien, prêt à repartir aussi vite, il se fait prier iker, il s’informe. il ne voudrait pas être de trop ou de mauvaise compagnie. alors il tient le dossier de sa chaise, l’air de rien. « tu? attendais quelqu’un peut-être? loin de moi l’envie de me taper une incruste. ça serait, quoi déjà, gênant? » et ça serait normal. ce qui est un peu moins normal en revanche, c’est qu’il puisse lui poser cette question, tranquille. comme si c’était une chose à faire que de vouloir payer un verre à une patiente. mais il y peut rien iker, il se raccroche à la seule bouée qui se profile à l'horizon dans ce mirage perpétuel.
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MessageSujet: Re: drugs and candy. (iker&&wanda)    drugs and candy. (iker&&wanda)  EmptyMar 3 Oct - 8:52

the sweetness of you on my tongue, i breathed you in you filled my lungs. a bitter taste, surrender waste, another weakness. you and me are like drugs and candy,
take one down for the young and easy. you get me out of my head, i fill this space in you bed, high on a beat of a breakdown. cause you and me are like drugs and candy.(@drugs and candy - all time low // beerus)
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☆ iker & wanda ☆

Elle fait comme si elle n'avait rien vu la belle, comme si elle n'avait pas entendu la chaise être glissé jusqu'à sa table. Elle se contrôlait pour paraître concentrer, mais Wanda, elle était pas très bonne actrice. Elle était nul à ça d'ailleurs, sauf lorsqu'elle avait ce tutu blanc sur elle. Le reste du temps, elle était particulièrement maladroite, le genre enfoncer les pieds dans le plat jusqu'au cou. C'était presque ridicule, mais c'était sa manière d'être à la miss, c'était comme ça et ce, depuis des années. Alors quand elle le voit se pencher au dessus de sa carte pour finalement entendre sa voix, ses lèvres défient légèrement la gravité. Ses yeux se mettent presque à briller comme une gamine le jour de Noël. Alors, elle la ferme cette carte, n'ayant plus besoin de trouver un intérêt qui n'existe évidemment pas sans même se justifier. Elle s'est déjà enfoncé, et le fait qu'il remarque à fait tourner ses joues à une couleur légèrement rosé, parce qu'elle se trouve ridicule. Elle est ridicule en un sens.
Il faut dire que Wanda n'a jamais été très doué avec les hommes. Ses relations se comptent sur une seule main, deux ? Non, trois. Quoi que … Puis ça n'a jamais réellement duré très longtemps. Sauf la dernière, qui s'est finie y a un peu plus d'un an. Six mois elle a battu son record. C'est pas qu'elle sait pas les garder les hommes, au contraire. C'est presque la copine idéale, le genre qui n'abuse pas de son statut, qui laisse une liberté évidente, qui vit sa vie tout en s'investissant dans un couple. Mais le problème de Wanda, c'est qu'en finalité, elle a toujours privilégier sa carrière à autre chose. C'était ça avant autre chose, et quand elle a été sélectionnée pour être la danseuse principale du Lac des Cygnes, elle a dû s'investir beaucoup plus. Des répétitions finissant très tard, beaucoup trop tard, un acharnement qu'elle même ne connaissait pas, impressionnant. Les premiers mois avaient été les plus difficile car faire ses preuves avaient été la période la plus compliquée, sa doublure pouvant prendre sa place à chaque fois. Et le pire, c'est qu'aujourd'hui, chaque pas, elle les voyait, dans son esprit. Les uns après les autres, ces enchaînements de mouvements, la combinaison parfaite entre ces bras et ses jambes, les émotions à faire transparaître, tout. Mais si sa tête gardait ça, son corps ne serait plus jamais apte à suivre. Parce que ce milieu, il faisait rêver. Rencontrer des danseuses, c'était toujours fascinant. Les gens les admirait, les imaginant danser d'une manière si légère qu'on aurait presque l'impression qu'elle s'envolaient sur la scène. Mais personne ne connaissait la contre-partie. La joie de découvrir son costume coupé, les aiguilles misent dans les chaussons. La belle avait apprit à ne jamais rien laisser dans les loges de sa troupe car même si elles semblaient toute cordiale, la compétition était rude, beaucoup trop rude. Et le rôle que Wanda avait eu, toute le voulait. Alors elles jubilaient, de savoir qu'une d'entre elles étaient hors course. Et pourtant, dans cette même troupe se trouvait l'élite des danseuses européennes. Elles se battaient toute pour ça, et pour dire, Wanda avait quitté sa Berlin adorée pour y aménager, parce que pour elle, la Russie était le berceau de cette discipline, et en vue des nombreux compositeurs, c'était pratiquement confirmé. Et elle avait souffert, aussi bien physiquement que mentalement. Elle s'était faite rabaisser, avait eu le droit aux pires remarques. Mais surtout, son corps avait presque été mal-mené. C'était pas elle, elles étaient toute comme ça. Elles repoussaient leur limite, jusqu'au jour ou un os se tord, ou pire, craque. Mais Wanda ca lui avait été égal, elle était prête à ça, et elle l'avait prouvé. Pourtant, aujourd'hui, elle était incapable de marcher, elle devait réapprendre à marcher. Et si une banalité comme celle-ci était devenue beaucoup trop compliqué pour elle aujourd'hui, alors réapprendre ce qu'elle avait apprit dés l'âge de six ans ça le serait encore plus. Car derrière cette carrière qui débutait se cachait plus d'une vingtaine d'années de pratique. Donc même si un jour, elle recouvrait toute ses facultés, elle serait trop vieille pour pouvoir espérer se voir de nouveau être danseuse étoile. Puis de toute manière, son chirurgien avait été clair : hors de question qu'elle danse de nouveau. Elle devait se faire une raison, sa carrière était finie. Elle devait trouver une nouvelle occupation, quelque chose d'autres. Se trouver une autre vocation, sauf qu'elle n'avait aucune idée. Elle n'avait jamais fait d'études dans un autre domaine, elle n'avait toujours vécu que pour ça. C'était pourtant, à l'heure actuelle son dernier des tracas, elle devait déjà réussir à sortir de la merde dans laquelle elle était assise.

« Oh ? » demandait-elle avant de sourire légèrement. « Non, non, t'en fais pas, vas-y. » répondit la brunette accompagnant ses paroles par un légers haussement d'épaules. « Mon frère m'a abandonné ici et m'a piqué mes clés. Donc je suis condamnée à rester ici jusqu'à ce qu'il termine de travailler. » Un rire s'échappe d'entre ses lèvre légèrement rougies par le rouge à lèvre appliqué un peu plus tôt dans la soirée – qui lui permettait toujours de retrouver ses verres d'ailleurs – Et elle arrive à en rire, alors qu'il y a encore cinq minutes, elle l'insultait d'absolument tous les noms. L'ancienne danseuse attrape alors son verre, dont elle avait oublié s'avère déjà être vide pour finalement se retrouver à ne boire que l'eau des glaçons, lui faisant tirer une légère grimace. Elle délaisse alors ce verre sur le côté pour croiser les bras sur cette table, retournant son attention vers le brun. La vérité ? Elle faisait juste son possible pour ne pas paraître absorbé par lui, alors que le fait est, que dés qu'il parlait, elle se retrouvait à boire ses paroles, penchée à ses lèvres, à l'écouter, encore et encore. Il avait ce truc, elle savait pas quoi, mais elle était indéniablement folle de lui. Elle était incapable de l'expliquer. Son frère l'ignorait, même si il voyait bien qu'elle était pas spécialement malheureuse de se rendre à ces éternels rendez-vous qui, aussi plaisant qu'être enfermée pendant deux heures dans cette pièce avec lui restaient particulièrement éprouvant psychologiquement pour la brunette qui devait faire face a la triste réalité, celle qu'elle tentait à tout prix d'oublier. Et dés qu'elle oubliait, les regards dans ces rues lui rappelaient cette situation. Des gens qui la prenaient par pitié, qui s'attristaient de voir une demoiselle aux traits encore particulièrement lisse condamné à ne plus être en mesure de marcher. Les gens tentaient de se souvenir que c'était impoli, de dévisager les gens, encore plus lorsqu'ils étaient en position d'handicape comme la belle brune. Mais c'était plus fort qu'eux. Pire encore, ceux qui tentaient une intrusion dans sa vie, lui demandant comment c'est arrivé. Des gens qu'elles ne connaissaient pas, qui ne savaient rien d'elle, qui se permettaient de venir demander d'expliquer le plus gros traumatismes de son existence. Elle prétendait que tout allait bien Wanda, parce que c'était plus facile de garder le sourire, alors que dés qu'elle s'enfermait dans cette salle de bain pour prendre des douches, elle se vidait de ses larmes ou son oreiller aussi, devenait une véritable éponge. Son frère n'avait pas conscience de la situation, de la gravité des choses – enfin si, mais Wanda préférait se dire que non, elle ne lui rajoutait pas un tel fardeau sur les épaules.
« Qu'est ce qui t'amènes ici ? » demandait-elle alors, comme pour engager la conversation, jouant de manière légèrement nerveuse avec les diverses bagues qui ornaient ses doigts. Une chose dont elle avait toujours raffolé, les bagues. L'accessoire par excellence. Elle tentait juste de montrer qu'elle n'était pas trop nerveuse à l'idée de se retrouver en tête à tête avec ce gars qui la rendait totalement folle, personne de ses rêves, démons de ses cauchemars. Elle aurait tellement aimé qu'il soit sien, mais la triste réalité devait toujours venir la frapper. Parce que oui, en finalité, Wanda, c'était un peu cette fille là, la bonne pote, adorable et appréciée mais qui malgré toute la gentillesse dont elle pouvait faire preuve se retrouvait, encore et toujours victime de ce destin de merde, la condamnant à n'avoir que des merde lui tombant dessus.
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