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 when i need you.

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MessageSujet: when i need you.   when i need you. EmptyVen 29 Sep - 18:18


Je l'ai tout de suite repérée, au milieu de tout le monde. Dans sa tenue du dimanche, à côté de sa mère. Amelia n'était pas très loin, et je sentais que son regard pesait un peu sur moi, comme si elle savait que je cachais quelque chose, avec la délicatesse et la discrétion d'un éléphant au milieu d'un magasin de porcelaine. J'ai conscience que je risque de casser beaucoup de choses sur mon passage, que rien ne ressortira indemne de l'histoire que l'on a commencé à vivre, elle et moi, et qui s'est arrêtée alors qu'elle ne le devait pas. Pas encore. J'ai réussi à accrocher, un bref instant, son regard avant que tout le monde ne rentre dans l'église. Je me suis arrêté sur elle et j'ai pris le temps, peut-être un peu trop long, de la détailler. Et j'ai ressenti le manque. Ma main posée sur la taille d'Amelia, je l'ai suivie à l'intérieur et me suis assis simplement sur un des bancs, mimant une écoute attentive du sermon de cette semaine, quand pourtant j'avais la tête ailleurs, à quelques mètres de là. J'ai senti à plusieurs reprises que les doigts de ma femme se resserraient sur ma cuisse, comme si elle cherchait à me rappeler à l'ordre face à une bêtise dont elle ignorait tout de l'ampleur et par réflexe, j'ai tourné la tête vers lui et lui ai fait un léger sourire. Fin, discret, contrairement à ceux que je fais d'ordinaire. Mais ce matin, j'ai eu du mal à mentir. Peut-être était-ce l'idée que nous étions dans une église ? Ou l'effet qu'avait sur moi la présence d'Ava, quelques bancs derrière moi, un peu en retrait pour assister à la messe. J'avais le cœur aussi lourd tant la sensation d'être... sale, me pesait sur les épaules. Je n'ai pas écouté le prêtre, ce matin. Je n'ai pas fait attention aux préceptes qu'il tentait de nous inculquer dans l'espoir fou que l'on puisse un jour réellement s'afficher en bons chrétiens, dont la droiture de la vie serait un exemple paroissial. Foutaise, j'en suis une sacrée preuve. Ça a traîné en longueur et, à mesure que je me perdais dans mes pensées, je perdais aussi le fil du temps... jusqu'à maintenant. Une nouvelle fois, c'est Amelia qui me sort de ma réflexion, posant sur mon épaule une main un peu agité pour m'inviter à la suivre jusqu'à la sortie. Je lève les yeux vers elle, la détaille un court instant et me met debout, fouillant déjà mes poches pour en sortir le paquet de cigarettes presque vide qu'elles gardaient avec précaution. Avant même de sortir totalement de l'église, j'en glisse une entre mes lèvres et m'arrête sur le parvis pour faire danser la flamme de mon briquet à son bout, inspire, et souffle par les narines. La tête redressée, je regarde autour de moi. Mon regard accroche une nouvelle fois la silhouette d'Ava, un peu en retrait. J'inspire de plus belle, descend les marches et pose une main sur la hanche de ma femme, me penchant pour souffler à son oreille : – pars en avant avec les enfants, je vous rejoins. Je dois parler à quelqu'un, je ferais quelques courses sur le retour pour ce soir. J'embrasse tendrement sa joue, lui fait un petit clin d'œil, me penche pour déposer un baiser sur les fronts de Lyla et Peter, et me recule finalement de leur trio, tirant un grand coup sur ma cigarette. La fumée s'échappe à nouveau par mes narines, je m'arrête pour serrer quelques mains et commencer quelques discussions qui ne connaîtront jamais de point final, jusqu'à ce qu'Amelia se retire dans la voiture et démarre. Un dernier regard vers elle, et je me tourne finalement en direction d'Ava. Je pince légèrement des lèvres, m'approche d'elle en époussetant mon manteau des quelques cendres tombées sur lui, et redresse la tête une fois arrivé à sa hauteur. – Ava, est-ce que je peux te parler ? C'est la première fois que je la revois depuis que le contact, entre nous, s'est rompu. Je prends le temps de la détailler un peu, arrache à ma cigarette une dernière latte, aperçois le filtre commencer à étinceler sous la brûlure du feu, et jette le mégot parterre, l'écrasant du bout de ma chaussure. Je souffle ma fumée en coin, la détaille. – Comment est-ce que tu vas ?


Dernière édition par William Burrell le Ven 29 Sep - 19:04, édité 2 fois
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Ava Micheals
Ava Micheals

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MessageSujet: Re: when i need you.   when i need you. EmptyVen 29 Sep - 18:54



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les églises n'ont jamais été trop ton truc, de même que la messe tous les dimanches matins. en vérité, tu as posé les pieds dans ce genre de lieux seulement pour quelques mariages ou enterrement, jamais pour une messe du dimanche matin. mais en ce dimanche, madame micheals ne t'as pas laissé le choix. tu n'en connais pas la raison, surtout que ta génitrice n'est pas tellement chrétienne comme sa propre-mère pouvait l'être avant son décès, il y a plusieurs années déjà. oui, tu ne viens pas d'une famille chrétienne, mais tu n'as pas osé demander à ta mère le pourquoi du comment de cette décision. tu elle t'avais demandé ton avis, tu serais bien restée au chaud sous tes draps avec une petite série et ton petit-déjeuner. mais non, il a fallu que tu te lèves vers sept heures pour prendre une douche et boire trois café pour essayer de te réveiller. il faut aussi dire que tu t'es couchée vers cinq heures du matin à cause de ta petite bande de potes qui voulait faire, comme l'un d'entre eux disait "une petite soirée tranquille". si seulement tu avais su ... sauf que tu es retourner dans la demeure familiale dans un état plus que douteux. habillée d'une robe rouge, la seule assez décente pour une cérémonie dans une église, des escarpins et les cheveux lissés, prête pour une nouvelle tasse de café avant que ta génitrice ne vienne te dire qu'il est temps de partir. tu soupires longuement en mettant ta longue veste. tu n'as vraiment pas envie de poser un pied en dehors de la maison familiale, mais le choix ne t'appartient pas. le parvis de l'église de la ville est bondée de monde, tu essaies alors de suivre désespérément ta génitrice pour ne pas la perdre de vue. un soupire de soulagement s'échappe de tes lèvres lorsque tu la vois discuter avec une personne qui te sembles inconnue. tu esquisses un sourire en la rejoignant, bien que l'idée d'entrer dans une église ne te rende pas si heureuse que ça. le pire, c'est sûrement lorsque tu as croisé son regard. un frisson te parcours l'échine alors que ton regard se pose sur les personnes qui l'entourent, sa famille. en un instant, tu as envie de partit le plus loin possible de ce lieux, mais au moment où tu allais exécuter ton plan, ta génitrice t'attrape l'avant-bras pour te diriger vers l'entrée du bâtiment religieux. tu détournes alors le regard, espérant ne pas avoir été repérée. tu soupires, voulant être partout sauf ici, assise sur un banc à attendre que ça se passe. tu baisses la tête alors que tu le vois passer avec sa femme et ses enfants, ne voulant pas croiser son regard. c'est très certainement la dernière chose que tu souhaites, bien qu'au fond de toi, tu veux seulement aller lui parler et tout recommencer comme avant. n'écoutant pas le prêtre pendant son monologue, tu regardes autour de toi, avec ta génitrice qui semble heureuse de venir en ce dimanche matin. un nouveau soupire s'échappe de tes lèvres alors que tu entends les personnes se lever des bancs. étant l'une des premières personnes sorties, tu essaies de presser un peu ta génitrice pour partir le plus vite possible. malheureusement, elle parle avec l'une de ses amies et alors que tu le vois, cigarette au coin de la bouche tu sais très bien que tu ne peut plus fuir, bien que tu poses ton regard sur ta génitrice qui est la seule à pouvoir te sauver de cette discution que tu essaies d'éviter depuis plusieurs jours. « ava, je peux te parler ? » tu hoches la tête positivement, alors que tu n'es pas certaine que ce soit la meilleure des idées. « comment est-ce que tu vas ? » tu esquisses un petit rire. tu ne vas pas très bien, surtout depuis ta petite découverte. mais tu décides de mentir, ne trouvant pas quoi dire d'autre. « assez bien, même si je préférerais être dans mon lit plutôt qu'ici. et toi, comment vas-tu ? » tu tournes le regard vers ta génitrice qui n'est pas prête de quitter ce lieux avant de bonnes minutes avant de regarder tes chaussures, n'osant pas regarder ton interlocuteur dans les yeux.


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MessageSujet: Re: when i need you.   when i need you. EmptyVen 29 Sep - 19:26

Je prends le temps de redécouvrir son visage. Je m'arrête sur le contour de son nez, la forme de sa mâchoire, détaille la longueur de ses cils et constate le rose de ses lèvres. Ça me rappelle des souvenirs, quand je pouvais encore poser les miennes dessus, avant de les laisser descendre le long de son cou, de ses épaules, les loger contre sa poitrine, dans le clivage de son décolleté. Quand elles continuaient leur chute le long de son ventre et... j'inspire. Mes doigts se resserrent déjà un peu autour de mon paquet de cigarettes, prêts à replonger dedans dès lors que le besoin de le faire sera trop pressant, pour en glisser une nouvelle entre mes lèvres. J'ai la fâcheuse manie de trop fumer lorsque je me sens... nerveux. Les gens stagnent sur la petite place, au-devant de l'église. Ils discutent et, çà et là, des rires s'élèvent, des conversations s'enflamment et d'autres, plus banales, se contentent de commenter brièvement le temps qui rafraîchit, la nécessité de remettre une veste sur les épaules dénudées des jeunes filles, et de rebaisser les manches remontées des chemises des garçons, habillés avec un minimum de classe pour remercier Dieu de leur avoir accordé une semaine de plus dans le labyrinthe géant qu'est notre Terre. Des ragots viennent ponctuer les phrases et, d'instinct, je tends l'oreille pour savoir si mon prénom ou mon nom s'élèvera à son tour dans la conversation, trahissant un manque flagrant de discrétion de notre part, ou d'autres points de la même trempe. Je laisse mon regard se tourner un peu sur les gens autour de nous, s'arrêter sur certains visages, dont celui de madame Micheals, à quelques mètres de là, à peine, dont la conversation semble traîner en longueur au grand damne de sa fille. J'inspire à nouveau, mord l'intérieur de mes joues dans un nouveau signe trahissant ma nervosité. Qu'est-ce qui m'arrive ? Je repose le regard sur Ava, et entreprends de recommencer le pèlerinage de mes yeux le long de ses traits, des mèches de ses cheveux bruns qui encadrent son visage, de ses épaules cachées sous sa veste, et de sa taille dessinée par sa robe rouge. Puis les ferme le temps d'une courte seconde, avant de ressortir finalement mon paquet. Je glisse une nouvelle cigarette entre mes lèvres, le tend un peu dans sa direction en acquiesçant légèrement à sa réponse, et l'allume, bloquant le vent de ma main, prêt à allumer la sienne auquel cas elle voudrait m'accompagner. – Aussi bien que ça pourrait aller, j'imagine. L'habitude me permet de ne pas regretter trop amèrement mon lit. Je lui fais un léger sourire, plus question d'apparat que de sincérité. Que voient les gens autour de nous lorsqu'ils s'arrêtent sur notre face à face ? Sincèrement, là, tout de suite, je m'en moque totalement. Je remets dans mes poches cigarettes et briquet, pose une main sur son épaule et l'entraîne un peu à l'écart de sa mère et du groupe formé avec ses amis, pour pouvoir espérer un peu plus d'intimité. – Tu ne m'as plus envoyé de messages depuis un moment, je constate d'abord, la mâchoire légèrement contractée, avant de tirer une taffe et de souffler ma fumée en coin, sans la quitter des yeux. Je ne lui laisse pas vraiment le temps de me répondre, relève légèrement le menton. – Tu es suffisamment intelligente pour comprendre pourquoi je ne t'en ai pas parlé. Nouveau constat. Je sais qu'elle le sait déjà, mais je juge ça judicieux de le lui rappeler : elle sait, elle est en mesure de comprendre, et d'agir comme l'adulte qu'elle est. – C'est le seul point sur lequel je t'ai menti. Pas des moindres, j'en ai conscience, mais le seul malgré tout. Je passe une main distraite dans mes cheveux, l'arrête sur ma nuque pour la masser brièvement, mon regard toujours rivé sur elle.
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Ava Micheals
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MessageSujet: Re: when i need you.   when i need you. EmptyVen 29 Sep - 20:23



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le regard toujours rivé sur le sol, tous ces souvenirs te reviennent en mémoire. non pas que tu veux les oublier pour de bon, là n'est pas la question, mais avec ta génitrice et toutes ces personnes autour de toi, ce n'est pas réellement le moment d'y repenser. redressant la tête, tu prêtes toujours attention à ce que fait ta génitrice, toujours en pleine discution avec cette femme du même âge. tu soupires doucement. c'est étrange, le sentiment qui te traverse l'esprit. d'un côté, tu lui en veux de t'avoir caché son mariage et tu regrettes tes actions vis-à-vis de sa femme, et de l'autre tu voudrais seulement pouvoir poser tes lèvres sur les siennes, comme avant. tu secoues légèrement la tête, ne voulant pas y penser d'avantage. les mains dans les poches de ta longue veste noire, tu joues nerveusement avec un briquet ramassé à la soirée de la veille. c'est devenue une habitude de jouer avec de petits objets lorsque tu es nerveuse ou mal à l'aise dans n'importe quelle situation. tu ne fumes pas souvent, il faut le dire, ou du moins pas énormément de cigarettes, mais là tu acceptes avec un sourire, sortant la main droite de ta poche pour en attraper une dans le paquet tendu en ta direction. tu es nerveuse, on peut essaiment le remarquer sans même te connaitre par coeur, inspirant et expirant assez lentement pour essayer de te calmer un peu. tu approches cette clope du briquet de ton interlocuteur avant de la cacher sur le côté, tournant les talons pour ne pas que ta génitrice le voit. elle péterait très certainement un câble si elle voyait son petit bébé avec une clope au coin des lèvres. si seulement elle savait ce que tu avais fait la veille ... glissant de nouveau la cigarette entre tes lèvres rosées par le maquillage ajouté quelques heures plus tôt. tu expire la fumée lentement, profitant de chaque bouffée. « aussi bien que ça pourrait aller, j'imagine. l'habitude me permet de ne pas regretter trop amèrement mon lit. » tu esquisses un petit sourire. non pas que tu n'es pas l'habitude de te réveiller tôt, mais jamais un dimanche matin, ce qui explique tes retards lors des dînes de famille organisés de temps à autre par tes géniteurs afin de rassembler leurs enfants partis de la demeure. tu te laisses entraîner à l'écart du reste de la petite foule agglutinée autour de l'édifice religieux. « tu ne m'as plus envoyé de messages depuis un moment ... » tu reprend une bouffée de cigarette. il n'a pas tord. tu avais préféré couper les ponts plutôt que d'avoir à faire face aux conséquences de tes actes. sur le moment, ça semblait être la meilleure chose à faire, du moins tu le pensais. alors que tu allais répliquer, william reprend la parole. « tu es suffisamment intelligente pour comprendre pourquoi je ne t'en ai pas parlé. » tu esquisses un deuxième petit sourire, avant te plonger ton regard dans le sien. « oui, je le comprend parfaitement. mais je pense que tu peux aussi comprendre ma réaction, bien qu'elle ait été un peu excessive. » tu détournes le regard. cette discution, tu ne voulais pas l'entendre, comme un enfant qui refuserait d'entendre certaines choses de la part de ses géniteurs. « c'est le seul point sur lequel je t'ai menti. pas des moindres, j'en ai conscience, mais le seul malgré tout. » tes prunelles se dirigent instinctivement vers son visage, puis vers son alliance. tu doutes de beaucoup de choses depuis que tu as découvert son mensonge, bien que tu sais que tu ne devrais pas. « je veux te croire, crois moi je le voudrais. mais comment savoir si c'est réellement la seule chose sur laquelle tu as menti ? » bizarrement, tu te sens prêtes à dire tout haut ce que tu penses depuis plusieurs jours maintenant, même si ça peut te blesser.


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