just a dream v2 (poppy)

Effectivement, c'est presque un soulagement de parler avec toi, d'être franc et de ne plus avoir un poids sur le cœur. Pas certain que de dire franchement les choses que cela change vraiment quelque chose à la situation mais qu'importe. Tu semblais un peu mieux, d'avoir dis tout ça.Pour ma part, je ne savais pas vraiment quoi penser. Devais-je accepter ce que tu me proposais ? Devais-je m'octroyer la possibilité de te faire confiance une seconde fois et faire table rase du passé ? J'en savais rien, tu me demandais de faire un choix, maintenant et ça...C'était compliqué. Je déglutis légèrement, te regardant droit dans les yeux. J'avais mal au cœur, tout comme mon épaule qui était douloureuse. Je recule légèrement pour me saisir de mon bandage que je m'étais préparé avant que tu ne débarque, me mettant face au miroir pour me le mettre autour de la plaie.
"Je comprend plus rien, Poppy. Tu viens et tu me rejette la faute dessus et maintenant, tu es consciente des efforts que j'ai fais. Alors pourquoi tout ça ? Je ne saisis plus rien...J'arrive pas à comprendre sur ce coup, même si je suis honnête avec toi. Je pense tout ce que j'ai dis et j'ai peur que cela ne change pas avec le temps." Soufflais-je en t'observant du coin de l'oeil à travers le miroir. Je ne voulais pas que tu quittes ma vie, je ne voulais pas t'éloigner de moi et ne pas perdre Zack. Mais la plaie que tu m'avais faites était encore grande ouverte, béante. Pourrais-je te pardonner ? J'en sais rien.

Et oui, nous étions pas une famille des plus unis, déjà par ta famille plus que particulière. Je ne m'étais jamais vraiment entendus avec ton père, qui était un homme que je qualifiais de grossier et de requin. J'étais plus ou moins au courant du passif de votre famille, tu m'en avais parler, une fois. Cela ne m'avais pas étonné, étrangement. Cela n'avait pas changer la vision que j'avais de toi, sauf jusqu'à aujourd'hui. J'avais jusqu'à présent réussi à faire l'impasse de tout ça et de ses réflexions toujours blessante me concernant mais à l'heure actuelle, pas sur que je tolère vraiment de devoir à nouveau, supporter beau papa.
"Des choses, que j'ai pas vraiment envie de répéter, mais que je pense pas tolérer une seconde fois." Dis-je d'un ton un peu sec, car vraiment cela m'étais resté en travers de la gorge.
"Tu me demandes quelque chose de vraiment difficile, je sais pas Poppy, je suis incapable de répondre maintenant ce que je veux. Tu m'as blessé, j'ai peur de prendre une décision trop rapidement, trop hâtive et sur le tas. J'ai envie de te croire, croire qu'on vas pouvoir surmonter ça mais...je sais pas. C'est pas simple." Dis-je en me massant le sommet du crâne, une migraine commençant à pointer le bout de son nez.
"T'imagines même pas ce que ça a été de vivre seul, ici, sans toi. J'ai..j'ai sombré, vraiment..." Dis-je en me tournant vers toi, essayant de ne pas perdre la face. Ton baiser, du moins...ce frôlement de lèvres me fis totalement fondre. J'avais envie de chialer comme un gosse de deux ans vraiment. Je souffle légèrement, avant de lancer :
"Reste au moins ce soir...Je veux pas qu'on prenne de décision trop hâtive, je t'en prie de ne pas me faire un coup pareil, tu sais que c'est pas simple pour moi tout ça, comme pour toi. Alors...Essayons de faire les choses au mieux, d'accord ?" Dis-je donc, en glissant mes doigts sur ton épaule, essayant de calmer mon esprit qui ne cessait de se foutre de moi.